Lauréate du prix Dalkia Women’s Energy in Transition, Agathe Vollet, découvrez cette jeune diplômée d’un BTS Environnement Nucléaire au Lycée Pablo Neruda de Dieppe, où elle a déjà multiplié les expériences sur le terrain en centrale.
Présentez-vous en quelques mots
Je m’appelle Agathe Vollet, j’ai 20 ans. Je viens d’obtenir mon BTS Environnement Nucléaire (Initial pas en alternance) au Lycée Pablo Neruda de Dieppe situé en Normandie.
Comment avez-vous connu le prix Dalkia Women’s Energy in Transition ?
J’ai découvert le Prix Dalkia grâce à mon réseau sur LinkedIn.
Quel est le projet que vous avez présenté pour le concours, et ce qui, selon vous, a permis de remporter ce prix ?
Le projet que j’ai présenté dans le cadre du prix WEIT, c’est avant tout un engagement personnel en faveur de la place des filles dans les filières industrielles.
Au lycée, je me suis investie dans toutes les actions de sensibilisation possibles : interventions dans les classes, témoignages, échanges avec les collégiennes et lycéennes, participation à une journée entièrement dédiée aux jeunes filles… Tout ça pour leur montrer que oui, elles ont leur place ici.
Et cet engagement a eu un vrai impact concret : grâce à ces actions, on a réussi à doubler le nombre de filles du lycée.
Je pense que c’est cette implication, combinée à mon parcours en BTS Environnement Nucléaire, à mes stages sur le terrain en centrale, à ma participation à des événements comme le Challenge InnovaTech de l’association « Elles bougent » ou des hackathons… qui m’ont permis de faire la différence et de remporter ce prix.
Pouvez-vous nous évoquer votre parcours scolaire et professionnel et ce qui vous a poussée à concourir au prix ?
J’ai fait un bac général avec comme spécialités mathématiques, Numérique et Sciences de l’Informatique (NSI) et Physique-Chimie, et comme beaucoup de jeunes, je ne savais pas trop quoi faire après.
J’ai un peu tenté ma chance avec le BTS Environnement Nucléaire, en me disant que j’étais entourée de deux centrales dont Paluel et Penly, alors pourquoi pas ?
Finalement, ça m’a plu ! J’ai fait deux stages à Paluel lors de mon BTS : un dans le service conduite (SCO) sur la 1ere année, puis un dans le service prévention des risques (SPR) au sein d’EDF.
Candidater à ce prix, c’est une formidable opportunité pour faire entendre et montrer que les femmes ont toutes leurs places dans les métiers liés à la transition énergétique.
Ce domaine trop souvent perçu comme masculin devrait intégrer davantage de diversité pour répondre aux enjeux 3 sur 4 d’aujourd’hui et de demain.
Je trouve que les femmes d’aujourd’hui exploitent de plus en plus leurs potentielles, grâce à leur sensibilité aux défis environnementaux et même sociétaux. Elles sont de véritables porteuses de solutions innovantes.
Participer à ce prix, c’est aussi l’occasion de se mettre en avant. De valoriser nos parcours, et de donner envie à d’autres jeunes femmes voir même à des femmes de rejoindre ces métiers d’avenir.
Etre reconnue à travers ce prix peut enrichir un CV, mais aussi ouvrir des portes pour devenir ambassadrice et représenter fièrement la place des femmes dans la transition énergétique
Qu’est-ce que le prix vous a apporté personnellement et professionnellement et comment vous projetez-vous par la suite ?
Le prix WAIT m’a apporté beaucoup de fierté et de reconnaissance, autant sur le plan personnel que professionnel.
Grâce à lui, j’ai pu participer à différents événements. Notamment, le plus marquant a été les Rencontres Économiques d’Aix, où j’ai été intégrée au projet
Jeunesse.
Professionnellement, ce prix attire l’attention : on m’en parle souvent en entretien, et le fait qu’il soit soutenu par Dalkia donne du poids.
C’est aussi un message fort pour les autres femmes : on a notre place, et il faut oser.
Ressentez-vous une disparité des genres dans votre secteur ? Si oui, sous quelle forme ?
Oui, dans le nucléaire il y a beaucoup plus d’hommes que de femmes. Nous sommes alentours de 24 % à l’échelle nationale, un peu plus chez EDF et Framatome avec environ 25 % de femmes. On a constaté un vrai progrès ces dix dernières années, mais ça reste largement déséquilibré.
On ne recherche pas l’égalité mais plutôt la parité. C’est-à-dire qu’on ne dit pas qu’il faut autant de femmes que d’hommes partout, mais que les femmes qui sont là doivent pouvoir s’exprimer, être écoutées et avoir autant d’impact. C’est ça, pour moi, une vraie place.
Quel conseil donneriez-vous à la version plus jeune de vous-même ?
Le conseil que je me donnerais, c’est de ne pas douter autant.
Aie confiance, parce que le monde va t’ouvrir ses portes. Tu vas rencontrer des personnes incroyables, qui vont t’aider à grandir et à devenir celle que tu es aujourd’hui.
Alors avance, même sans tout savoir : tu es capable !
·
Quelques lignes de présentation
(nom, études/activité actuelle, etc.)
Bonjour,
je m’appelle Agathe Vollet, j’ai 20 ans.
Je
viens d’obtenir mon BTS Environnement Nucléaire (Initial pas en alternance) au
Lycée Pablo Neruda de Dieppe situé en Normandie.
· Comment
as-tu connu le prix Dalkia ?
J’ai
connu le prix grâce à mon réseaux LinkedIn.
·
Ton projet présenté pour le
concours, et ce qui, selon toi, a permis de remporter ce prix.
Le projet que j’ai présenté dans le cadre du prix WEIT, c’est
avant tout un engagement personnel en faveur de la place des filles dans les
filières industrielles.
Au lycée, je me suis investie dans toutes les actions de sensibilisation
possibles : interventions dans les classes, témoignages, échanges avec les
collégiennes et lycéennes, participation à une journée entièrement dédiée aux
jeunes filles… Tout ça pour leur montrer que oui, elles ont leur place ici.
Et cet engagement a eu un vrai impact concret : grâce à ces
actions, on a réussi à doubler le nombre de filles du lycée.
Je pense que c’est cette implication, combinée à mon parcours en
BTS Environnement Nucléaire, à mes stages sur le terrain en centrale, à ma
participation à des événements comme le Challenge InnovaTech de l’associasion
« Elles bougent » ou des hackathons… qui ont permis de faire la
différence et de remporter ce prix.
2.
Questions pour le carrousel (réponses assez détaillées si possible)
·
Présentation de ton parcours
scolaire et professionnel & ce qui t’a poussée à concourir au prix
J’ai
fait un bac général avec comme spécialités mathématiques, Numérique et Sciences
de l’Informatique (NSI) et Physique-Chimie, et comme beaucoup de jeunes, je ne
savais pas trop quoi faire après.
J’ai
un peu tenté ma chance avec le BTS Environnement Nucléaire, en me disant que
j’étais entourée de deux centrales dont Paluel et Penly, alors pourquoi pas ?
Finalement,
ça m’a plu ! J’ai fait deux stages à Paluel lors de mon BTS : un dans le
service conduite (SCO) sur la 1ere année, puis un dans le service prévention
des risques (SPR) au sein d’EDF.
&
Candidater
à ce prix, c’est une formidable opportunité pour faire entendre et montrer que
les femmes ont toutes leurs places dans les métiers liés à la transition
énergétique.
Ce
domaine trop souvent perçu comme masculin devrait intégrer davantage de
diversité pour répondre aux enjeux 3 sur 4 d’aujourd’hui et de demain.
Je
trouve que les femmes d’aujourd’hui exploitent de plus en plus leurs
potentielles, grâce à leur sensibilité aux défis environnementaux et même
sociétaux. Elles sont de véritables porteuses de solutions innovantes.
Participer à ce prix, c’est aussi l’occasion de se mettre en avant. De
valoriser nos parcours, et de donner envie à d’autres jeunes femmes voir même à
des femmes de rejoindre ces métiers d’avenir.
Etre
reconnue à travers ce prix peut enrichir un CV, mais aussi ouvrir des portes
pour devenir ambassadrice et représenter fièrement la place des femmes dans la
transition énergétique
·
Ce que le prix t’a apporté
personnellement et professionnellement, et comment tu te projettes par la suite
Le
prix WAIT m’a apporté beaucoup de fierté et de reconnaissance, autant sur le
plan personnel que professionnel.
Grâce
à lui, j’ai pu participer à différents événements. Notamment, le plus marquant
a été les Rencontres Économiques d’Aix, où j’ai été intégrée au projet
Jeunesse.
Professionnellement,
ce prix attire l’attention : on m’en parle souvent en entretien, et le fait
qu’il soit soutenu par Dalkia donne du poids.
C’est
aussi un message fort pour les autres femmes : on a notre place, et il faut
oser.
·
Ressens-tu une disparité des
genres dans ton secteur ? Si oui, sous quelle forme ?
Oui,
dans le nucléaire il y a beaucoup plus d’hommes que de femmes. Nous sommes dans
les alentours de 24 % à l’échelle nationale, un peu plus chez EDF et Framatome
avec environ 25 % de femmes. On a constaté un vrai progrès ces dix dernières
années, mais ça reste largement déséquilibré.
On
ne recherche pas l’égalité mais plutôt la parité. C’est-à-dire qu’on ne dit pas
qu’il faut autant de femmes que d’hommes partout, mais que les femmes qui sont
la doivent pouvoir s’exprimer, être écoutées et avoir autant d’impact. C’est
ça, pour moi, une vraie place.
· Quel
conseil donnerais-tu à la version plus jeune de toi-même ?
Le
conseil que je me donnerais, c’est de ne pas douter autant.
Aie confiance,
parce que le monde va t’ouvrir ses portes. Tu vas rencontrer des personnes
incroyables, qui vont t’aider à grandir et à devenir celle que tu es
aujourd’hui.
Alors
avance, même sans tout savoir : tu es capable !